Bossuet écrivait : "Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes". Cette phrase s'applique parfaitement à la réunion du G20 à Séoul. Les chefs d'Etat disent vouloir supprimer les déséquilibres monétaires, mais au même moment ils défendent bec et ongles la loi de la jungle commerciale qui en est la cause.
Comment croire que l'on puisse mettre en concurrence l'ouvrier de Limoges avec l'esclave chinois au salaire vingt fois inférieur, le paysan du Bénin avec l'agriculteur Australien. La seule solution bien sûr est de rétablir des droits de douane, sorte d'écluses sociale et environnementale, entre les grandes zones commerciales du monde. Mais cela nos chefs d'Etat n'en veulent à aucun prix. Ils me font penser à des alcooliques qui commenceraient leur cure de désintoxication dans une boîte de nuit.
Mais qui croit encore au G20 à part le président français ? Les USA et la Chine nous font un bras d'honneur permanent en laissant filer leur monnaie pour protéger leur économie.
La seule façon de les contraindre à changer c'est de faire comme eux. Alors là oui, une négociation pourra s'engager.
Mais l'Union Européenne, prisonnière de son mondialisme anarchique, a complètement oublié l'intérêt des peuples.
Voilà pourquoi la sortie de l'euro est la seule solution pour la France. La seule solution pour mettre fin à l'hémorragie des délocalisations. La seule solution pour relancer les exportations, l'investissement et donc l'emploi.
Le président Sarkozy, si fier d'être le président du G20 - où il ne peut que parler dans le vide - ferait mieux de se mettre dans les habits du président de la France, et d'oser prendre d'urgence les décisions pour défendre l'intérêt supérieur de la nation.
NDA